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Critique du Prix littéraire des Grandes Écoles

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Critique parue sur le site du Prix littéraire des Grandes Écoles   ( De l'univers visible et invisible faisait partie de la présélection) Que croire ? La réalité objective ou l’intimité subjective ?  Question classique que semble poser l’œuvre de Cyrille Latour. La réunion de ces deux cercles, de ces deux mondes au sein d’une énergie nouvelle qui serait l’expérience de la « vraie sensation » dont parle M. Edouard est un thème privilégié de tout temps par les romanciers. Comment opérer la réconciliation? La structure en parties, cadre du roman, un cadre qui d’ailleurs est l’objet qui figure sur la première de couverture illustre bien la marche vers ce qui va se révéler être une aporie. Comme si l’œuvre, elle-même photographie désespérée, tentait de saisir des antagonistes  et rendre présents les absents, elle présente les deux parties en présence et tente la réconciliation en troisième lieu : « En présence des absents ». Il faut croire et y croire : la Gospa