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Affichage des articles du mars, 2018

Lu et approuvé par Benoît Reiss

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« En le lisant, j'ai pensé à cela: que c'était une prière dont le médium était le film de Maurice Pialat » :  Benoît Reiss , auteur dont j'admire l'écriture et la sensibilité, m'a fait la grâce de lire Car l'amour existe et de m'en parler dans une lettre qui me bouleverse... Cher Cyrille, j'ai lu  Car l'amour existe . Ensuite, bien sûr, j'ai regardé le film de Pialat. Les deux expériences ont été des moments étonnants. Votre texte est une chose - est-ce que je peux dire cela, une chose ? ce n'est pas un mot négatif pour moi – une chose inconnue, avant d'avoir été lue. Pour moi, votre texte a été comme une écriture du film, comme on dit qu'un film peut-être une mise en image d'un livre – on dit : tiré d'un livre ;  Car l'amour existe , lui, est tiré d'un film. Je crois qu'on ne peut pas penser votre livre sans envisager de voir ou de revoir le film. Cela, je crois, n'a pas de sens. Votre façon de décri...

Critique de Squirelito

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« ...c e quelque chose indescriptible qui met le lecteur en apesanteur ... » : critique parue sur le blog " Le domaine de Squirelito "  Comment ne pas s’émouvoir devant cette déclaration posthume bercée de souvenirs, de tendresse, de poésie et de ce quelque chose indescriptible qui met le lecteur en apesanteur, peut-être parce que cette écriture en Volupté semble réunir l’amour pour l’éternité. C’est l’absence de sa compagne, celle qui donna la vie et se donna la mort, qui force le narrateur à retracer leur court parcours de vie qu’ils ont vécu, en se remémorant « L’Amour existe » de Maurice Pialat. Devant l’écran il revoit son visage, sa peau, son corps, ses mouvements et ce qui les entourait, la banlieue, d’avant et d’après. Cette banlieue transformée où les arbres disparaissent et où la folie de l’investissement  remplace la tranquillité des petites vies de chacun. Amoureux des belles lettres, ce livre est pour vous. Avec une plume cou...